La prévention toujours au cœur de l’action
Pour se protéger et protéger autrui du VIH et autres infections sexuellement transmissibles, la méthode la plus efficace reste la prévention. Différents outils existent et sont à disposition pour ne prendre aucun risque :
→ les préservatifs externes ou internes, parmi les plus connus et les plus faciles d’accès ;
→ le traitement d’urgence ou TPE : en cas de risque d’exposition au VIH, il est possible de se rendre aux urgences et de suivre un traitement impliquant la prise d’une trithérapie durant un mois afin d’empêcher une éventuelle contamination en bloquant immédiatement la réplication du VIH. Plus il est administré tôt, plus il est efficace. Si possible dans les 4 heures après l’exposition au risque, de préférence dans les 24h et au plus tard dans les 48h ;
→ la PrEP : la Prophylaxie pré-exposition est une stratégie de réduction du risque de contracter le VIH fondée sur l’utilisation d’un médicament antirétroviral à prendre au cours d’une période d’exposition à un risque de contamination. La PrEP s’adresse à toutes les personnes n’utilisant pas systématiquement le préservatif lors de leurs rapports sexuels et qui sont à haut risque de contracter le VIH ;
→ le traitement VIH (TasP) : on le sait aujourd’hui, quand on est séropositif, la trithérapie est un outil préventif aussi efficace que le préservatif. L’efficacité des traitements sur le virus le rend indétectable, et il ne subsiste qu’une quantité extrêmement faible du VIH dans le sang ou le sperme, insuffisante pour provoquer une infection. Dès lors, même en cas de rapport sexuel non protégé par un préservatif, la personne séropositive n’a quasiment aucun risque de contaminer son/sa partenaire séronégatif ;
→ le dépistage : gratuit, anonyme et sans rendez-vous, c’est le moyen le plus efficace de savoir si l’on est infecté et de protéger les autres.
Pour des conseils et des informations : aides.org ou au 0805 160 011 (gratuit depuis un poste fixe)
Source : Sidaction, Santé publique France, Onusida